Guide sylviculteur Centre Ouest Bretagne
Guide sylviculteur Centre Ouest Bretagne
Guide sylviculteur Centre Ouest Bretagne
Le présent guide ayant été édité en 2010, il n'intègre pas les derniers éléments de connaissance sur le réchauffement climatique, le stockage du carbone et les effets sur la biodiversité des couples "essences-sylvicultures".
En termes d'évolution du climat, le guide doit désormais être complété par de nouveaux outils scientifiques tels BioClimSol ou ClimEssences, qui prennent en compte cette nouvelle évolution et affinent le choix des essences.
En termes de carbone, la forêt, par sa croissance et le processus de photosynthèse, séquestre annuellement du CO2 (le puits de carbone qui est un flux annuel). Les essences contribuent à ce puits à concurrence de leur production, ce qui avantage de ce point de vue les essences à croissance rapide (essentiellement résineux et feuillus dynamiques tels le châtaignier...). Les scientifiques constatent cependant actuellement un ralentissement de ce flux, lié au réchauffement climatique. Cette notion de puits doit être complétée par la séquestration du carbone dans les sols forestiers, qui fait actuellement l'objet de nombreuses recherches. Le bois d’œuvre produit par une gestion durable de la forêt va lui-même stocker durant de nombreuses années le carbone et viendra en substitution de matériaux beaucoup plus énergivores.
Concernant la biodiversité, les principes à prendre en compte sont la non substitution d'essences dans les milieux à préserver (zonages et enjeux environnementaux identifiés), l'adaptation station/production et le fait que la biodiversité est davantage liée à une multitude de critères qu'à une essence en particulier. Ces critères sont listés dans l'Indice de Biodiversité Potentielle développé par le CNPF et l'INRAe :
- facteurs liés au contexte : ancienneté de l'état boisé, présence de milieux associés (aquatiques, rocheux...) ;
- facteurs liés à la gestion forestière (diversité des essences, structure verticale, présence de bois mort sur pied et au sol, de très gros bois, d'arbres porteurs de micro-habitats, de milieux ouverts).
Dans ce contexte, les peuplements monospécifiques fermés et sans bois morts ni vieux arbres sont assez pauvres en biodiversité.
Il est à noter que la biodiversité doit également être appréciée sur une échelle de temps (notion de succession des cortèges faunistiques et floristiques) et sur une échelle paysagère (notion de mosaïque offrant différents stades de milieux à proximité les uns des autres).
Bien qu’il n’intègre pas ces notions récentes dont l’utilisateur prendra soin de tenir compte, ce guide reste néanmoins un outil essentiel et plus que jamais précieux pour identifier les stations forestières, connaître leurs aptitudes, optimiser le choix des essences résineuses et feuillues et la conduite des peuplements forestiers.
Le présent guide ayant été édité en 2010, il n'intègre pas les derniers éléments de connaissance sur le réchauffement climatique, le stockage du carbone et les effets sur la biodiversité des couples "essences-sylvicultures".
En termes d'évolution du climat, le guide doit désormais être complété par de nouveaux outils scientifiques tels BioClimSol ou ClimEssences, qui prennent en compte cette nouvelle évolution et affinent le choix des essences.
En termes de carbone, la forêt, par sa croissance et le processus de photosynthèse, séquestre annuellement du CO2 (le puits de carbone qui est un flux annuel). Les essences contribuent à ce puits à concurrence de leur production, ce qui avantage de ce point de vue les essences à croissance rapide (essentiellement résineux et feuillus dynamiques tels le châtaignier...). Les scientifiques constatent cependant actuellement un ralentissement de ce flux, lié au réchauffement climatique. Cette notion de puits doit être complétée par la séquestration du carbone dans les sols forestiers, qui fait actuellement l'objet de nombreuses recherches. Le bois d’œuvre produit par une gestion durable de la forêt va lui-même stocker durant de nombreuses années le carbone et viendra en substitution de matériaux beaucoup plus énergivores.
Concernant la biodiversité, les principes à prendre en compte sont la non substitution d'essences dans les milieux à préserver (zonages et enjeux environnementaux identifiés), l'adaptation station/production et le fait que la biodiversité est davantage liée à une multitude de critères qu'à une essence en particulier. Ces critères sont listés dans l'Indice de Biodiversité Potentielle développé par le CNPF et l'INRAe :
- facteurs liés au contexte : ancienneté de l'état boisé, présence de milieux associés (aquatiques, rocheux...) ;
- facteurs liés à la gestion forestière (diversité des essences, structure verticale, présence de bois mort sur pied et au sol, de très gros bois, d'arbres porteurs de micro-habitats, de milieux ouverts).
Dans ce contexte, les peuplements monospécifiques fermés et sans bois morts ni vieux arbres sont assez pauvres en biodiversité.
Il est à noter que la biodiversité doit également être appréciée sur une échelle de temps (notion de succession des cortèges faunistiques et floristiques) et sur une échelle paysagère (notion de mosaïque offrant différents stades de milieux à proximité les uns des autres).
Bien qu’il n’intègre pas ces notions récentes dont l’utilisateur prendra soin de tenir compte, ce guide reste néanmoins un outil essentiel et plus que jamais précieux pour identifier les stations forestières, connaître leurs aptitudes, optimiser le choix des essences résineuses et feuillues et la conduite des peuplements forestiers.